Un programme particulièrement chargé attendait le Prince à Athènes. La journée d’hier marquait la suite et fin de la conférence internationale Our Ocean, organisée cette année par les autorités grecques. Le Souverain a pris la parole à plusieurs reprises lors de différents rendez-vous de haut niveau ou de session plénière.
© Axel Bastello - Palais princier
Il y a d’abord eu ce « side-event » consacré « aux efforts de conservation en faveur du phoque moine de Méditerranée », organisé par la Monk Seal Alliance, une initiative menée par la Fondation Prince Albert II (FPA2), et la Natural Environment and Climate Change Agency of Greece (NECCA). Rappelant le travail déjà effectué depuis près de 15 ans pour conserver cette espèce emblématique de la Méditerranée, le Souverain a insisté : « Ensemble, nous pouvons être fiers aujourd'hui du chemin parcouru, même si la route est encore longue […] L'avenir du phoque moine n'est pas encore totalement garanti. Mais il peut l'être. »
A l’issue de cette conférence, Albert II a assisté à la signature de deux partenariats de la FPA2 et de The MedFund avec la NECCA. Des accords conclus « dans le but de soutenir les efforts de conservation du phoque moine de Méditerranée et de renforcer les aires marines protégées dans la région d'Alonissos », indique la FPA2.
A l’issue de cette conférence, Albert II a assisté à la signature de deux partenariats de la FPA2 et de The MedFund avec la NECCA. Des accords conclus « dans le but de soutenir les efforts de conservation du phoque moine de Méditerranée et de renforcer les aires marines protégées dans la région d'Alonissos », indique la FPA2.
Deux partenariats ont été signés par la FPA2 et The MedFund avec la NECCA © Axel Bastello - Palais Princier
Dénoncer ne suffit pas
A l’heure du déjeuner de haut niveau pour chefs d’Etats ou de délégations, organisé autour de la question du tourisme durable en Méditerranée, le Souverain est brièvement intervenu. Après avoir rappelé que le secteur « est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre », il a développé son propos sur les enjeux, estimant qu’il « ne suffit pas de dénoncer les choses pour pouvoir les combattre : il faut aussi les comprendre, et parfois les accepter, pour les orienter dans la bonne direction ».
Affirmant que les touristes « sont de plus en plus nombreux à réclamer des pratiques plus respectueuses de l'environnement », le Prince a déclaré : « Le tourisme nous offre donc des opportunités pour renforcer nos exigences et améliorer nos pratiques […] Si le tourisme a un impact sur l'environnement, il faut veiller à ne pas y voir uniquement une source de problèmes : il peut aussi être une source de solutions. » Avant d’exhorter : « Réinventer le tourisme, dans une démarche collective et dans un esprit de responsabilité, est donc pour nous un impératif. »
Rendez-vous pris en 2025 à Monaco
En milieu d’après-midi, le Souverain a pris activement part à la session plénière sur les défis et solutions pour les pays bordant la Grande Bleue. Il a alors rappelé que « si la Méditerranée est plus qu'une mer, si elle s'identifie à une civilisation, si elle est porteuse de tant d'enjeux historiques, économiques et culturels, c'est à la Grèce en particulier qu'on le doit ».
Un pays où, plus qu’ailleurs, sont perceptibles les conséquences du changement climatique et les enjeux des politiques internationales. Regrettant que les Aires Marines Protégées représentent « moins de 10% des eaux méditerranéennes » et appelant à leur développement, Albert II a garanti : « Nous pouvons démontrer que la gestion saine et durable de notre mer est non seulement nécessaire mais possible, et que ses effets positifs sont bien plus évidents et profitables que ses contraintes ou ses coûts. »
Le marathon princier s’est poursuivi avec « la journée des lauréats BeMed », un évènement organisé par l’association Beyond Plastic Med, qui réunit des acteurs locaux travaillant à réduire la pollution plastique en Méditerranée, puis le dixième Festival des Sciences d’Athènes. Enfin, le Souverain a participé au dîner coorganisé par le consul honoraire de Monaco et le gouvernement grec.
L’occasion pour lui de rendre hommage aux autorités locales : « Cette conférence, importante pour tous les défenseurs des océans, ne pouvait être mieux située, sur les rives de la Méditerranée, à un moment où elle concentre tant de défis. Et elle ne pouvait être mieux organisée. » Et de donner rendez-vous en Principauté en 2025 pour le Blue Economy and Finance Forum, qui se tiendra en marge de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan.
Audrey TURUANI
Affirmant que les touristes « sont de plus en plus nombreux à réclamer des pratiques plus respectueuses de l'environnement », le Prince a déclaré : « Le tourisme nous offre donc des opportunités pour renforcer nos exigences et améliorer nos pratiques […] Si le tourisme a un impact sur l'environnement, il faut veiller à ne pas y voir uniquement une source de problèmes : il peut aussi être une source de solutions. » Avant d’exhorter : « Réinventer le tourisme, dans une démarche collective et dans un esprit de responsabilité, est donc pour nous un impératif. »
Rendez-vous pris en 2025 à Monaco
En milieu d’après-midi, le Souverain a pris activement part à la session plénière sur les défis et solutions pour les pays bordant la Grande Bleue. Il a alors rappelé que « si la Méditerranée est plus qu'une mer, si elle s'identifie à une civilisation, si elle est porteuse de tant d'enjeux historiques, économiques et culturels, c'est à la Grèce en particulier qu'on le doit ».
Un pays où, plus qu’ailleurs, sont perceptibles les conséquences du changement climatique et les enjeux des politiques internationales. Regrettant que les Aires Marines Protégées représentent « moins de 10% des eaux méditerranéennes » et appelant à leur développement, Albert II a garanti : « Nous pouvons démontrer que la gestion saine et durable de notre mer est non seulement nécessaire mais possible, et que ses effets positifs sont bien plus évidents et profitables que ses contraintes ou ses coûts. »
Le marathon princier s’est poursuivi avec « la journée des lauréats BeMed », un évènement organisé par l’association Beyond Plastic Med, qui réunit des acteurs locaux travaillant à réduire la pollution plastique en Méditerranée, puis le dixième Festival des Sciences d’Athènes. Enfin, le Souverain a participé au dîner coorganisé par le consul honoraire de Monaco et le gouvernement grec.
L’occasion pour lui de rendre hommage aux autorités locales : « Cette conférence, importante pour tous les défenseurs des océans, ne pouvait être mieux située, sur les rives de la Méditerranée, à un moment où elle concentre tant de défis. Et elle ne pouvait être mieux organisée. » Et de donner rendez-vous en Principauté en 2025 pour le Blue Economy and Finance Forum, qui se tiendra en marge de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan.
Audrey TURUANI